L’allié des rénovations intelligentes
Les architectes d’intérieur ne travaillent pas toujours sur du neuf. Dans la majorité des cas, ils rénovent des espaces déjà occupés. Et là, le béton ciré se révèle redoutable.
Il peut s’appliquer directement sur un ancien carrelage ou une surface bien préparée, sans avoir à tout démolir. Peu de poussière, pas de gravats, pas de surcoût lié à la dépose. Résultat : une transformation spectaculaire sans chantier titanesque.
Imaginez… un appartement des années 80 à Lyon, une cuisine couverte avec un carrelage vieillot, marron et beige, qui assombrissait la pièce. Plutôt que de tout arracher, l’architecte a opté pour une solution maligne : recouvrir murs et plan de travail d’un béton ciré gris clair. Seulement quelques jours plus tard, la transformation était spectaculaire. La cuisine paraissait deux fois plus grande, la lumière circulait mieux et le résultat évoquait une pièce neuve… sans que les habitants aient eu à quitter leur logement pendant les semaines de travaux.
C’est exactement le genre de solutions pragmatiques qu’adorent les pros : un maximum d’effet pour un minimum d’impact sur le chantier.
Un terrain de jeu créatif
Si les architectes d’intérieur plébiscitent autant le béton ciré, c’est parce qu’il stimule leur créativité. Ce n’est pas un matériau figé : il épouse les courbes, recouvre les formes atypiques, se prête aux projets sur-mesure.
Un bar maçonné dans un restaurant, une bibliothèque intégrée, une niche murale dans une salle de bain… Le béton ciré se coule dans tous les projets. Il permet d’oser, d’innover, de surprendre. Et chaque projet est unique : selon la teinte, la finition, la lumière, le béton ciré raconte une histoire différente. Pour un architecte, c’est une matière vivante, jamais banale.
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S’il est devenu le matériau chouchou des architectes d’intérieur, c’est parce que le béton ciré est plus qu’un revêtement :
c’est un véritable outil de conception. Il permet de réinventer les espaces, de sublimer l’existant, de donner une unité aux projets. Et ce n’est sans doute pas demain qu’il sera détrôné !